Promoteur
AstraZeneca
Phase
Phase II
NCT
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CBNPC avancé EGFRmt MET+ après traitement par Osimertinib
Description
Étude évaluant l’efficacité de l’Osimertinib en association au Savolitinib chez des patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique, avec mutation EGFR et amplification de MET, ayant progressé après traitement par Osimertinib.
Principaux critères d’inclusion
1. CBNPC localement avancé ou métastatique, EGFRm+ histologiquement ou cytologiquement confirmé, porteur d’une mutation de l’EGFR connue pour être associée à une sensibilité aux ITK- EGFR et selon les RCP (comme délétion de l’exon 19 et/ou L858R), ne pouvant pas bénéficier d’un traitement curatif.
2. Progression de la maladie, radiologiquement documentée, après un traitement par osimertinib (l’osimertinib n’a pas besoin d’être le traitement le plus récent).
3. Amplification/forte expression de MET d’après l’analyse FISH (centralisée), IHC (centralisée) ou NGS (préexistante) sur le tissu tumoral recueilli après la progression de la maladie sous traitement antérieur par osimertinib.
− Remarque : La fourniture de ce tissu tumoral est obligatoire pour tous les patients, y compris les patients confirmés comme éligibles dont le tissu tumoral a fait l’objet d’une analyse NGS préexistante, pour déterminer rétrospectivement le statut MET+ pour les analyses FISH et IHC centralisées. L’analyse NGS préexistante doit être effectuée par un laboratoire certifié CLIA (pour les centres aux États-Unis) ou un laboratoire accrédité (pour les centres en dehors des États-Unis) et préapprouvé par le promoteur.
4. Disponibilité d’un échantillon tissulaire issu d’une biopsie pour l’analyse centralisée par FISH et IHC pour le statut MET ou acceptation de recueil de tissu supplémentaire pour une analyse centralisée répondant aux exigences suivantes :
− Obtention de l’échantillon tissulaire après la progression sous traitement antérieur par osimertinib
− Obtention de l’échantillon tissulaire dans les 2 ans suivant la présentation pour l’analyse MET
− Échantillon tissulaire suffisant pour répondre à l’exigence relative à la quantité minimale de tissu définie dans le manuel du laboratoire centralisé.
5. Présence d’au moins 1 lésion, non irradiée précédemment et n’ayant pas fait l’objet d’une biopsie pendant la période de sélection, pouvant être mesurée précisément initialement comme ≥ 10 mm au niveau du diamètre le plus long (sauf les ganglions lymphatiques qui doivent avoir un axe court ≥ 15 mm) par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM), qui sont appropriées pour des mesures répétées exactes. S’il n’existe qu’1 seule lésion mesurable, elle peut être utilisée tant que les examens d’imagerie initiaux sont effectués au moins 14 jours après la biopsie de sélection.
6. Administration antérieure d’au moins une ligne et au maximum 3 lignes de traitement (y compris le traitement à l’étude) dans le contexte localement avancé/métastatique.
− Au maximum une ligne de chimiothérapie antérieure est acceptable.
− Une chimiothérapie incluant un agent anti-PD-1 (programmed cell death-1, récepteur-1 de mort cellulaire programmée) ou anti-PD-L1 (PD-Ligand 1, ligand 1 de récepteur de mort cellulaire programmée) est acceptable, à condition qu’il ne s’agisse pas de la ligne de traitement la plus récente.
− Au maximum 2 lignes de traitement antérieur contenant un ITK EGFR sont acceptables.
Principaux critères d’exclusion
1. Toxicités non résolues dues à un traitement antérieur, de grade supérieur au Grade 1 des critères communs de terminologie des événements indésirables (CTCAE, Common Terminology Criteria for Adverse Events) à l’instauration du traitement à l’étude, à l’exception de l’alopécie et d’une neuropathie de Grade 2 liée à un traitement antérieur à base de platine.
2. D’après l’évaluation de l’investigateur, pathologie gastro-intestinale active ou autre maladie susceptible d’interférer significativement sur l’absorption, la distribution, le métabolisme ou l’excrétion du traitement oral (par exemple, atteinte ulcéreuse, nausées non contrôlées, vomissements, diarrhée de Grade ≥ 2, syndrome de malabsorption ou antécédents de résection intestinale significative).
3. Présence d’une des pathologies cardiaques suivantes ou au cours des 6 derniers mois :
− Angor instable
− Insuffisance cardiaque congestive (New York Heart Association [NYHA] ≥ Grade 2)
− Infarctus aigu du myocarde
− Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire
− Hypertension artérielle non contrôlée (PA ≥ 150/95 mmHg malgré un traitement médical)
− Intervalle QT corrigé moyen de repos (QTc) > 470 msec pour les femmes et > 450 msec pour les hommes à la sélection, obtenu à partir de 3 ECG en utilisant la valeur QTc dérivée des mesures effectuées par l’appareil ECG à la sélection.
− Tout facteur susceptible d’augmenter le risque d’allongement de l’intervalle QTc ou le risque d’événements arythmiques comme une insuffisance cardiaque, une kaliémie inférieure à la normale, une hypomagnésémie ou une hypocalcémie ne pouvant pas être corrigée par des compléments, un syndrome du QT long congénital ou familial, des antécédents familiaux de mort subite inexpliquée à moins de 40 ans chez des parents du premier degré ou tout traitement concomitant connu pour allonger l’intervalle QT et provoquer des torsades de pointes.
− Toute anomalie cliniquement importante du rythme, de la conduction ou de la morphologie des ECG de repos, par exemple : bloc de branche gauche complet, bloc cardiaque du troisième degré, bloc cardiaque du deuxième degré, intervalle PR > 250 msec.
− Syndrome coronaire aigu
4. Radiothérapie à champ large (y compris radioisotopes thérapeutiques tels que strontium 89) administrée ≤ 28 jours ou radiothérapie à champ réduit à des fins palliatives administrée ≤ 7 jours avant l’instauration du traitement à l’étude ou absence de récupération des effets indésirables de ce traitement.
5. Intervention chirurgicale majeure ≤ 28 jours précédant l’instauration du traitement à l’étude ou intervention chirurgicale mineure ≤ 7 jours. Aucun temps d’attente n’est nécessaire après la pose d’un port-a-cath.
6. Présence d’une hépatite B active (résultat positif pour l’antigène de surface du VHB [AgHBs)]) ou d’une hépatite C active (VHC). Les tests viraux ne sont pas nécessaires pour évaluer l’éligibilité des patients. Les patients ayant des antécédents d’infection par VHB ou VHC résolue sont éligibles si :
− résultat négatif à la recherche d’AgHBs et résultat positif pour l’anticorps anti-noyau central du virus de l’hépatite B [anti-HBc] ou
− résultat positif pour l’AgHBs mais pendant > 6 mois présence de transaminases normales et de taux d’ADN du VHB compris entre 0 et 2000 UI/ml (statut de porteur inactif) et volonté de commencer et maintenir un traitement antiviral pendant au moins toute la durée de l’étude
− Taux d’ADN du VHB > 2 000 UI/ml mais sous traitement antiviral à visée prophylactique depuis les 3 mois précédents et maintien du traitement antiviral pendant toute l’étude
− Les patients ayant des résultats positifs pour la présence d’anticorps anti-virus de l’hépatite C (VHC) sont éligibles uniquement si l’amplification en chaîne par polymérase ne met pas en évidence d’acide ribonucléique (ARN) du VHC.
7. Infection grave connue, y compris notamment : tuberculose, infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) (résultat positif pour la recherche d’anticorps anti-VIH 1/2). L’analyse n’est pas nécessaire pour évaluer l’éligibilité des patients.
État de l'essai
Ouvert aux inclusions
Site(s)
Tenon